Le premier ministre Jean Charest doit condamner la violence
mercredi le 18 avril 2012
Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur la violence qui a été commise pendant la grève, et qui l’est encore. Nous proposons de prendre en compte les éléments suivants.
Alors que le gouvernement veut écarter la CLASSE des négociations parce qu’elle ne condamne pas suffisamment les actes de vandalisme, les évènements du lundi 16 avril 2012 à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) illustrent clairement l’attitude incohérente du gouvernement face à la violence.
Soutien inédit à l’UQO
Depuis plusieurs semaines, les cours étaient levés à l’UQO et il n’y avait pas de problème de sécurité. Malgré la délégitimation de la grève par le gouvernement Charest, les étudiants, le recteur Jean Vaillancourt et les professeurs s’étaient entendus, le dialogue avait été préservé au sein de l’institution : une belle leçon! C’est alors qu’une injonction de la cour enlève le droit de grève et de piquetage aux étudiants. La réaction des étudiants ne surprend personne : ils sont en colère et bloquent l’accès à l’université.
Moins prévisible est la réaction des professeurs. Non seulement déclarent-ils que ce jugement est injuste et que la juge a dû « perdre la raison », mais ils décident de venir eux-mêmes défendre l’intégrité physique de leurs étudiants face aux policiers. En effet, les forces de l’ordre ne se sont pas montrées coopératives. Elles ont blessé un étudiant et ont bousculé un professeur. Le lendemain, un professeur a été arrêté et un autre expulsé du campus.
« Nous sommes venus défendre le droit de manifester des étudiants, disent les professeurs. Nous ne pouvons pas imaginer que la police du Québec va charger sur ses professeurs. […] Les professeurs viennent donc former un espace tampon entre les policiers et les étudiants, pour que tout se passe sans grabuge. »
Les professeurs ne comprennent pas comment la situation a pu en arriver là. D’une part, « le juge va plus loin que ce qu’il devrait en tant que juge, car il met en danger la sécurité des étudiants et du personnel universitaire. » D’autre part, « les forces de l’ordre vont plus loin qu’elles devraient aller, car après tout les étudiants sont pacifiques : ils n’ont blessé personne. »
L’Université de Montréal n’est pas en reste. Tout se passe de manière à provoquer des situations de panique qui sont dommageables à l’ensemble des membres de la communauté universitaire. Il devient de plus en plus urgent de réaliser que la violence n’apparaît pas toute seule. Elle se produit lorsque les conditions sont réunies pour de tels débordements, et en ce moment il semble que la direction de l’UdeM fasse fausse route, en engageant des gardiens de sécurité à la mine patibulaire et aux méthodes pour le moins douteuses.
Le gouvernement écarte la CLASSE
Cet épisode met en lumière des faits généralement oubliés dans le cadre du refus du gouvernement de rencontrer les étudiants, notamment la CLASSE. Le gouvernement Charest condamne sévèrement les actes de vandalisme qu’il impute aux étudiants affiliés à la CLASSE. Avant de juger trop rapidement la CLASSE et avant de donner raison au gouvernement, il est pertinent de rappeler que les auteurs de ces actes ne sont pas connus et que nous ne savons donc pas s’ils sont affiliés à la CLASSE, la FEUQ, la FECQ ou à aucune association étudiante.
D’une part, le porte-parole de la CLASSE n’a tout simplement pas la possibilité de « condamner » les gestes posés, et le premier ministre le sait très bien. Il s’agit d’une question de statut : la forme de démocratie adoptée par les membres de la CLASSE implique la consultation de ses membres. Le gouvernement Charest pourrait à ce sujet tirer une leçon de la CLASSE.
D’autre part, les porte-paroles n’ont absolument pas le droit de s’ériger en tribunal. Ce n’est tout simplement pas leur rôle. Ce serait un abus d’autorité. En revanche, ils peuvent dire que ces gestes sont en eux-mêmes regrettables. C’est pourquoi, comme la FEUQ et la FECQ, la CLASSE s’est dissociée de ces actes depuis le début de la grève et a prôné d’autres moyens d’action.
Le gouvernement doit condamner la violence
D’autres faits sont à considérer. Le gouvernement Charest ne condamne aucun des comportements violents des forces de l’ordre, malgré les pressions des associations étudiantes, des groupes pour les droits de l’homme et de députés à l’assemblée nationale. Le cas de l’UQO est un exemple, mais la violence policière a été, depuis le début de cette grève, un problème récurrent, au moins du point de vue des étudiants et de leurs sympathisants qui manifestent pacifiquement.
Lors des multiples manifestations, à chaque semaine de grève, des vidéos ont démontré qu’il y avait eu usage abusif de la force par les policiers. Le cas de la bombe assourdissante qui a failli enlever l’œil d’un étudiant lors de la manifestation du 7 mars à Montréal et le refus de la police d’assister la victime ensanglantée semblent avoir été oubliés lorsque le gouvernement dit condamner la violence. La FEUQ a demandé au premier ministre d’agir et de dénoncer les abus des corps policiers. Le premier ministre a toujours refusé de condamner ou de dénoncer les violences perpétrées par les forces de l’ordre.
Ainsi, nous sommes devant un premier ministre qui condamne des actes de vandalisme, mais qui refuse de condamner les coups de matraques, les jets de poivre et les bombes assourdissantes lancées à la hauteur du visage. C’est à se demander qui doit dénoncer quelle violence? Est-ce que le gouvernement se rend compte de son incroyable incohérence lorsqu’il demande aux étudiants de condamner le bris de matériel inanimé alors qu’il refuse lui-même de reconnaître que des citoyens, des personnes, sont frappées, aveuglées, assourdies et blessées par les forces gouvernementales?
Examinons les faits avec lucidité comme le font les professeurs de l’UQO : « Si le gouvernement abdique sa responsabilité aux tribunaux et recourt essentiellement à la matraque, cela veut dire qu’il n’a plus d’argument, qu’il n’est plus capable de débattre de manière rationnelle avec les étudiants, les profs et avec la société et qu’il a perdu toute légitimité et toute crédibilité ».
Signataires (334 en date du 22 avril) :
Toutes les personnes intéressées sont invitées à signer. Vous pouvez ajouter votre signature en utilisant l’espace commentaires, en bas de page. Les administrateurs l’ajouteront à cette liste.
Gabriel Boisclair, Étudiant, auteur de « Carré rouge sur fond noir ». Le Devoir. 17 mars 2012
Pierre-Alain Gouanvic, Étudiant, wikipédien co-auteur de la page sur la grève actuelle.
Abdul Hadi Qaderi, Professeur de science politique au Cégep de Maisonneuve
Agnès Grimaud, Enseignante de français, Collège Lionel-Groulx
Alain Cormier, poète et traducteur, Joliette
Alain Joyal, Sociologie, Collège de Maisonneuve
Alain Levesque, sympathisant
Alexandre Gajevic Sayegh, Étudiant à la maîtrise, Université de Montréal
Amélie Bélanger, Ostéopathe
Amélie Chartrand enseignante en psychologie, Cégep Marie-Victorin
André Frigon, enseignant à la retraite de la C.S. de Laval
Andréa Manseau, étudiante en psychoéducation, à l’UdM
Andréanne Meunier, sympathisante, Drummondville
Anick Beaulieu, enseignante en philosophie, cégep de Saint-Hyacinthe
Anna Kruzynski, Professeure adjointe, École des affaires publiques et communautaires, Université Concordia
Anne Bérubé, Professeure de français, langue et littérature, Cégep du Vieux Montréal
Anne-Catherine Gauthier-Lamer, étudiante au baccalauréat, Université de Montréal
Anne-Marie Bélanger, Professeure de littérature, Cégep de Joliette, Étudiante au Doctorat en Langue et littérature françaises, McGill
Anne-Marie Le Saux, Enseignante en sociologie, Collège de Maisonneuve
Annie Boucher, kinésithérapeute et étudiante en ostéopathie à l’AOM
Annie Fontaine, Professeure adjointe, École de service sociale, Université de Montréal
Annie Gusew, professeure, École de travail social, Université du Québec à Montréal
Annie Pullen Sansfaçon, Professeure, École de service social, Université de Montréal
Annie Rochette, Professeure, Département des sciences juridiques, UQÀM
Annie-Paule Jutras, Étudiante en psychoéducation, Université de Montréal
Antoine C.-Dussault, professeur au Collège Lionel-Groulx
Antoine Findeli, étudiant en Géographie Environnementale, Université de Montréal
Any Guay, Sociologie, Collège de Maisonneuve
Arnaud Gagnon, étudiant en Sciences-Nature au collège de Bois-de-Boulogne
Aude Weber-Houde, Chargée de cours en Création et nouveaux médias, UQAT et à l’École de langues, UQAM
Audréanne St-Martin, étudiante, UQÀM
Audrey Lamy, Enseignante soins infirmiers, Cégep du Vieux-Montréal
Audrey R.-Gadoury, étudiante en psychologie, UdeM
Barbara Rioux-Picher, ancienne étudiante en théâtre de marionnettes, UQAM
Benoit Fournier, Professeur de psychologie, Collège de Rosemont
Benoit Guilmain, Enseignant en sociologie, Collège Édouard-Montpetit
Benoîte Legeais, étudiante en histoire, Université de Montréal
Bertrand Loranger, étudiant au Collège Rosemont
Blandine Parchemal, Doctorante en philosophie à l’Université de Montréal et auteur de « Les Prix du recteur, vraiment? » Le Devoir, 4 avril 2012
Camila Gordillo, étudiante en Géographie/Dévelopement International, Université McGill
Carminda Mac Lorin, étudiante au doctorat en Sciences humaines appliquées, UdeM
Carol Gélinas, mère d’une étudiante au Collège Lionel-Groulx et étudiante à la maîtrise à l’école de travail social de l’UQAM
Caroline Dawson, Professeure de sociologie, Collège Édouard-Montpetit
Caroline Proulx, Professeure de littérature au Collège Ahuntsic et chercheure à l’UQAM
Caroline Roussy, sympathisante, Gaspésie
Catherine Angelica Kasztalski, étudiante au Collège de Rosemont
Catherine Côté, Étudiante au Collège de Rosemont
Catherine Olivier, Enseignante en philosophie, Collège Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse
Catherine Rouleau, Enseignante, Philosophie, Cégep du Vieux Montréal
Céline Demers, professeur de psychologie, Cégep du Vieux-Montréal
Céline Lalande, Conseillère syndicale CSN
Chantale Lagacé, Sociologie, Collège Montmorency
Chantale Savard, Enseignante de littérature, cégep de Saint-Jérôme
Chantalle Tremblay, Enseignante en techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin, Montréal
Charles Lemieux, enseignant, Département des Techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin
Charles Reiss, Professor, Linguistics Program, Concordia University
Chloé Spandonide, professeure de littérature, Collège Montmorency
Choo-Foo Chinlee, enseignante
Christian Brouillard, enseignant en science politique, cégep de Drummondville
Christiane Carrère, professeure d’anthropologie, Collège Lionel-Groulx
Christine Côté, professeure en graphisme, cégep Marie-Victorin
Cindy Baril, professeure, Département de français, langue d’enseignement et littérature, Collège de Rosemont
Claire Gérin-Lajoie, Étudiante Libre, Université de Montréal
Claudie Bonenfant, enseignante au département de philosophie, Collège Lionel-Groulx
Claudine Jouny, Enseignante en soins infirmiers, Cégep du Vieux Montréal
Clément Camion, Étudiant en droit, Université McGill
Clermont Olivier Cégep de Sherbrooke
Cloutier Nathalie, Professeur au cégep de-st-laurent et fille de l’ancien ministre de l’Éducation au gouvernement libéral provincial : François Cloutier (1972-75)
Cristina Garabito, Professeur d’anglais au département des langues du collège Rosemont
Dahlia Kerba, Professeure de français au Collège de Maisonneuve
Danic Ostiguy, professeur de Techniques administratives au Collège de Maisonneuve
Daniel Roy, illustrateur et graphiste indigné
Danielle Doucet, chargée de cours, Histoire de l’art, UQAM
Danielle Dubuc, professeure de psychologie, Cégep Marie-Victorin
Dany Boisselle, Étudiant en Acupuncture , Cégep de Rosemont
David Beaupré, Sociologie, cégep du Vieux Montréal
David Mandel, Professeur en sciences politiques, UQAM
Débora Bolsanello, acupuncture, Collège Rosemont
Denise Ringuette, Enseignante, Département de français, Collège de Rosemont
Diane Gendron, Professeure de philosophie, Collège de Maisonneuve
Diane Lamoureux, Professeure, Directrice du programme de baccalauréat en philosophie et science politique, Université Laval
Dominic Arsenault, professeur adjoint, département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal, auteur de “51 professeurs en quête de données vérifiées: lettre ouverte à Guy Breton, recteur de l’Université de Montréal”, Profs contre la hausse, 5 avril 2012
Dominic Pelletier Représentant en audiovisuel, Sonovidéo inc.
Dominique Damant, Professeur, Service social, Université de Montréal
Dominique Foucreault, Étudiante au Collège de Rosemont
Dominique Lafleur, doctorant, UdeM, et professeur de lettres, Cégep Marie-Victorin
Éliane Lebeau, professeure en graphisme au cégep Marie-Victorin
Élie Jalbert, étudiant à l’Université Concordia
Élisabeth Dubois, Étudiante à la Maîtrise en Études Littéraires, UQAM
Élise Dionne. Étudiante à la maîtrise en éducation à l’UQAM. Enseignante-suppléante en sciences et technologie au secondaire
Emilie Cantin, Littérature, Cégep Marie-Victorin
Émilie Descôteaux, étudiante en philosophie à l’UdeM
Émilie Lesage, Enseignante, Histoire de l’art, Cégep Marie- Victorin
Emilie Poitras, étudiante en travail social, Université du Québec à Montréal
Emmanuel Loeub, Collège de Maisonneuve
Emmanuelle Gauthier-Lamer, étudiante à la maîtrise, Université de Montréal
Éric Brouillette, professeur de français, Collège de Rosemont
Eric Shragge, Professeur, Université concordia
Étienne Michaud, Département de philosophie, Collège de Maisonneuve
Fanie Mousseau, professeure au collège Édouard-Montpetit
Farid Ferrani, professeur de mécanique industrielle à L’Institut des Procédés Industriels du collège de Maisonneuve (IPI)
France Boisvert, professeure de français et littérature, Cégep Lionel-Groulx
Francis Boilard, Enseignant en sociologie, Collège Édouard-Montpetit
Francis Careau, Enseignant, Collège de Rosemont
François Chassé, professeur de philosophie, Collège François-Xavier-Garneau
François Delisle, Étudiant à la maîtrise à l’Université de Montréal
François Fontaine, sympatisante
François Lanctôt, traducteur
François Roy, Étudiant à la FEP, musicien et rédacteur
François-C. Robidoux. Professeur de design d’intérieur, collège François-Xavier-Garneau
François-Olivier Chené, Enseignant, Science politique, Cégep de Saint-Hyacinthe
Frédéric Châtillon, Enseignant au Département de philosophie du Collège de Rosemont
Frédéric Côté-Boudreau, étudiant à la maîtrise en philosophie, Université de Montréal
Frédéric Moisan, doctorant, HEC Montréal
Frédéric Péloquin, Diplômé Arts Visuels et Médiatiques, UQAM
Frédéric-Ismaël Banville, Étudiant à l’UQAM
Frédérick Armstrong, Étudiant à l’Université de Montréal
Gilbert Renaud, Professeur, Science sociale, Université de Montréal
Gilbert Tremblay, étudiant, Université de Montréal
Gilles Vigneault, Enseignant et responsable de la coordination, Département de Philosophie, Collège de Rosemont
Gin Auger, sympathisant
Ginette Dubreuil, Département de psychologie pour les programmes techniques, Cégep du Vieux Montréal
Gisel Villalobos, bibliothécaire, triple diplômée de l’Université de Montréal
Gretchen King, School of community and public affairs, concordia university
Guillaume Sylvain, ébéniste professionnel et en tant que citoyen, j’apporte mon soutient à cette cause
Guy Bourbonnais, Professeur de littérature, Cégep Marie-Victorin
Guy Dufresne, chargé de cours en science politique et sociologie, UQAM
Guylaine Vignola, Enseignante, Sciences sociales, Cégep du Vieux Montréal
Isa Lemire-Claudé, employée de l’UDM
Isabelle Baez, Chargée de cours, École de langues, UQAM
Isabelle Corbett, Enseignante au Département de philosophie du Collège de Rosemont
Isabelle Gournay, étudiante en acupuncture, Collège de Rosemont
Isabelle Grandjean, Enseignante, Collège de Rosemont et Étudiante, Université du Québec à Montréal
Isabelle Hudon, étudiante à la maîtrise, Université du Québec à Montréal
Isabelle Larrivée, enseignante au Collège Rosemont
Isabelle Leblanc, professeure, Département de philosophie, Collège de Maisonneuve
Isabelle Monast-Landriault, Étudiante au baccalauréat en Animation et recherche culturelles, UQAM
Isabelle Pastena, étudiante au collège de Rosemont
Isabelle Pontbriand, professeure de littérature, Collège Lionel-Groulx
Israël Desrosiers, professeur de français au Collège Lionel-Groulx
J Christian Gagnon, Directeur technique et éclairagiste de spectacle
Jacinthe voyer, retraitée, Gatineau
Jacques Chamberland, professeur de philosophie, Collège de Maisonneuve
Jasmine Viens, Enseignante, Acupuncture, Collège de Rosemont
Jean Fortin, TPC, Collège de Maisonneuve
Jean Sébastien, Professeur de littérature Collège de Maisonneuve
Jean St-Denis, Enseignant, Collège Maisonneuve
Jean-Claude Legal, professeur retraité, Collège Nouvelles Frontières
Jean-François Beauséjour, Musicien/Photographe, Université de Montréal
Jean-François Cantin, Étudiant en philosophie politique à l’Université de Montréal
Jean-François Fortier, Enseignant en sociologie, Cégep de Sherbrooke
Jean-François Hamel, Professeur, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
Jean-François Millette, Enseignant, Département Histoire-Géographie, Collège Ahuntsic
Jean-François Mongrain, Philosophie, Cégep de Saint-Laurent
Jean-François Plano, Enseignant en anthropologie, Cégep de St-Laurent
Jean-François René, Professeur, École de travail social, UQAM
Jean-Kristof Lord, sympatisant. Québec
Jean-Marc Côté, Professeur de littérature, Collège Ahuntsic, Montréal
Jean-Nicholas Richer, Professeur de mathématiques, Collège de Rosemont
Jean-Thomas Henderson, Candidat à la maîtrise en gestion des organisations, Université du Québec à Chicoutimi
Jeanne Campeau-Devlin, étudiante en Sciences infirmières, Université de Montréal
Jeanne Desrochers, étudiante en Histoire à l’Université de Montréal
Jessy Giroux, Étudiant à la maîtrise à l’Université de Montréal
Jing lu, Étudiante en acupuncture
Joan Sénéchal, Enseignant, Philosophie, Collège Ahuntsic
Joanie Larocque, étudiante en psychologie organisationnel, UQAC
Jocelyne Lupien, Professeure, Departement d’histoire de l’art, UQAM
Johanne Audrey Johnson, étudiante au Cégep de Rosemont
Johanne Blanchette, Professeur au Collège de Maisonneuve, Mont-Saint-Hilaire
Johanne Campeau, traductrice, Gatineau
Johanne Massé, coordonnatrice, Département multimédia, Collège de Maisonneuve
Johanne Paquin, Professeure de sc. Politique, Collège Édouard-Montpetit
Jonathan Côté-Charron, Programmeur, Montréal
Josée Bergeron, professeure de littérature
Josée Déziel, enseignante en psychologie, Collège Ahuntsic
Juan-David Gonzales, Étudiant à la Maîtrise, HEC Montréal
Julie Bergamin, étudiante en acupuncture, Cégep Rosemont
Julie Birraux, Étudiante au Collège de Rosemont
Julie Boulrice, étudiante à la maîtrise travail social, UQO
Julie Cauchy, enseignante de littérature, collège Lionel-Groulx
Julie Faubert, Doctorante en aménagement, Université de Montréal
Julie Leblanc, API, Collège de Valleyfield
Julien Fecteau Robertson, Étudiant à la maîtrise à l’Université de Montréal
Julien Lapan, Enseignante, Sociologie, Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption
Julien Villeneuve, Enseignant en philosophie, Collège de Maisonneuve
Karim-Mathieu Lapierre, Professeur de philosophie, Cégep de Saint-Jérôme
Karine Laplante, Professeure en sciences sociales, Cégep du Vieux-Montréal
Karl Desmeules, Professeur de sociologie au cégep St-Jean-sur-Richelieu, Doctorant en études urbaines à l’UQAM
Karyn Beauregard Lussier, Étudiante au Département des sciences juridiques, UQAM
Kévin Lavoie, étudiant à la maîtrise en travail social, UQO
Laura Di Feo, étudiante en géographie environnementale, Université de Montréal
Laurence Daigneault-Desrosiers, Professeur de littérature, Collège Ahuntsic
Laurence Olivier, Enseignant en littérature, Cégep du Vieux Montréal
Laurence Ricard, étudiante en droit, Université McGill
Laurent Gosselin, sympathisant
Laurent Vachon Roy, étudiant en philosophie, Université de Montréal
Léa MacKechnie-Blais, étudiante en travail social à l’UQO
Leila Douglas, sympatisante
Lilian Wolfelsberger, Professeur de Science Politique, Cegep de Saint-Jean-sur-Richelieu
Louis Gaudreau, École de travail social de l’UQAM
Louis Guilbault, Professeur, Département de philosophie, Collège de Valleyfield
Louis-David Bourque, Intervenant Social, Québec
Loup Hébert-Chartrand, étudiant au cégep du Vieux Montréal
Luc Dansereau, Département de français, Cégep du Vieux Montréal
Luc Jodoin, bibliothécaire et blogueur, Bibliothèques de Montréal
Ludvic Moquin-Beaudry, Étudiant à l’Université de Montréal
Lynda Champagne, Enseignant en philosophie, Collège de Maisonneuve
Lyne Bisson, Coordination des stages et enseignante, Techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin
Manon Lelièvre, enseignante en géographie, Cégep de Saint-Laurent
Marc-André Brie, professeur de philosophie au Cégep de Drummondville
Marc-André Houle, Professeur, Sociologie, Département des sciences sociales, Collège de Maisonneuve
Marc-Olivier Carle, Étudiant en psychoéducation, Université de Montréal
Marcela Fajardo, Professeure de philosophie, Cégep André-Laurendeau
Maria Nengeh Mensah, Directrice des études de 1er cycle en travail social, École de travail social, Université du Québec à Montréal.
Marianne Chevalier, Artiste, illustratrice et graphiste
Marie Achim, professeure de mathématiques, Collège Lionel-Groulx
Marie Blais, chargée de cours, Département d’études urbaines et touristiques, UQAM
Marie Pilon, Enseignante, Anglais, CEC Chibougamau
Marie-Christine Brien, enseignante au département d’acupuncture, Collège de Rosemont
Marie-Christine Lê-Huu, actrice et écrivaine
Marie-Claude Plourde, traductrice agréée, étudiante à la maîtrise en traduction à l’Université Laval
Marie-Élène Couture, étudiante en enseignement des arts plastiques, Université Laval
Marie-Élisabeth Sicard, enseignante en physique, Collège Lionel-Groulx
Marie-Eve Blais, diplômée UQAM
Marie-Ève Charron, Professeure, Histoire de l’art, UQAM / Cégep de Saint-Hyacinthe
Marie-Ève Mathieu, professeure à l’ÉNA et candidate de QS dans Richelieu
Marie-Ève Sabourin-P, Professeure de français/littérature, Cégep du Vieux Montréal
Marie-Ève St-Denis, Professeure, Responsable de la coordination départementale, Département de français, Collège de Rosemont
Marie-Eve St-Onge, étudiante à l’UQAM et réviseure
Marie-Ève Villemure, Étudiante au Collège de Rosemont
Marie-G. Pilon, Enseignante en anglais, CEC de Chibougamau
Marie-Hélène de Grandmont, étudiante, Collège de Rosemont
Marie-Joelle Charron, étudiante en traduction, Universite de Montreal
Marie-Laurence Poirel, Professeure adjointe, Faculté des arts et des sciences, École de service social, Université de Montréal
Marilie Sauvé, Étudiante en psychoéducation, Université de Montréal
Marilyn Brault, Professeure de littérature, Collège Lionel-Groulx
Mario Proulx, sympathisant, Drummondville
Marion Bertrand-Huot, Étudiante à l’UQAM
Martin Godon, Professeur de philosophie au Cégep du Vieux Montréal
Martin Jubinville, étudiant en éducation spécialisée et au certificat personnalisé en Microbiologie, Cégep Régional de Lanaudière à Joliette et UQTR
Martin LeBlanc, enseignant en littérature au Collègue Lionel-Groulx
Martin Provencher, Enseignant au Collège Rosemont
Martine Bouchard-Pigeon, étudiante à la maîtrise à l’Université de Montréal
Mathieu Martel, Professeur de philosophie, Collège Lionel-Groulx
Maud Gauthier-Chung, Étudiante à l’Université de Montréal
Mélanie Baril, Étudiante en enseignement à l’UQAM
Michel Dion, Informaticien
Michel Milot, Professeur de mathématiques, Lionel Groulx
Michel Paquette, professeur-chercheur, département de philosophie, Collège de Maisonneuve
Michèle Charpentier, Professeure titulaire, École de travail social, Université du Québec à Montréal
Milène Leduc-Robillard, Bachelière en Science politique et philosophie et certifiée féministe
Mireille La France, Professeure de cinéma au Collège Rosemont
Mireille Roy, sympathisante, Montréal
Murielle Chapuis, professeur de littérature au collège Lionel-Groulx
Mylène Dufour, étudiante en acupuncture au collège de Rosemont
Nancy Bond, étudiante en Architecture de paysage, Université de Montréal
Nancy Costigan, professeure, Responsable du programme d’Arts et lettres
Nancy Lemay, Enseignante Techniques de Travail social, Cégep Marie-Victorin
Nathalie Larouche, professeure de littérature, cégep Lionel-Groulx
Nathalie Prud’Homme, professeure de littérature et de journalisme, Cégep de Saint-Jérôme
Nicholas Dawson, Enseignant de littérature, Collège de Rosemont
Nicolas Migneault, étudiant en lettres, Uqac
Nicole Castéran, traductrice pigiste, Chelsea, Québec
Normand Sabourin, Étudiant Collège de Rosemont
Olivier Granger, professeur de français, Collège Lionel-Groulx
Pascal Gagné, Enseignant en psychologie, Coordonnateur du département de sciences humaines, Collège Gérald-Godin
Pascal Henrard, homme de mots
Pascal Lepage, Professeur au Collège Édouard-Montpetit
Patrice Beaulieu, Bachelier en Admin. des Affaires
Patrice Brisson, étudiant en travail social, Université du Québec en Outaouais
Patrick Cloos, Professeur, École de service sociale, Université de Montréal
Patrick Dugas, Étudiant au Collège de Rosemont
Paul Dumais, Enseignant en mathématiques, Collège de Rosemont
Paul Eid, Professeur, Département de sociologie, UQAM
Philippe Boudreau, Professeur de science politique, Collège Ahuntsic
Philippe Ducros, auteur, metteur en scène, directeur artistique
Philippe Morin, Chargé de cours, Cégep Marie-Victorin
Pier-Luc Champagne, Philosophie, Université de Montréal
Pierre Jacques, Professeur en communication
Pierre-Olivier Bois, professeur de philosophie, Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu
Rachel Sarrasin, science politique, Collège de Bois-de-Boulogne
Raphaël Rebelo, Enseignant en mathématique, Cégep Ahuntsic
Rébecca Lazure, étudiante en Lettres, Université de Sherbrooke
Rémi Bachand, Professeur au Département des sciences juridiques, UQAM
Renée-Claude Lorimier, professeure de français, Collège Lionel-Groulx
Renée-Lise Lavoie, Diplômé en Acupuncture, collège de Rosemont
Richard Landry, Président du Syndicat des Professeurs du Collège de Rosemont
Robert Liu, Étudiant à la maîtrise à l’Université de Montréal
Sabrina Lalonde, étudiante en travail social, UQO
Sabrina Paton, Diplomée, UQAM
Sandrine Ricci, Chargée de cours, département de sociologie, UQAM
Sara Raby, acupuncteure, Montréal
Sarah Garneau, Professeure d’histoire de l’art, Collège de Maisonneuve
Sarah Martinez, Enseignante, Collège de Rosemont
Sarita Ahooja, sympathisante
Sébastien Bage, Enseignant au département de cinéma, Collège Édouard-Montpetit
Sébastien Mussi, Professeur de philosophie
Serge Allaire, Chargé de cours en histoire de l’art, UQAM
Serges Péladeau, Enseignant en Théâtre Production, Collège Lionel-Groulx
Séverine Descombes, Enseignante au Département de Biologie, Collège Rosemont
Shelley Z. Reuteur, Professeure département de sociologie et d’anthropologie, Université de Concordia
Simon Goulet, étudiant en acupuncture au Collège Rosemont
Simon Guertin-Armstrong, Étudiant à l’Université de Montréal
Simon Labelle, Professeur de physique, Collège de Valleyfield
Simon Lanctôt, Français, langue et littérature, Cégep du Vieux Montréal
Simon Tremblay, étudiant en psychologie, UQAC
Sol Zanetti, professeur de philosophie, Campus Notre-Dame-de-Foy
Solange Martel, sympathisante
Sonia Gauthier, Professeure, École de service sociale, Université de Montréal
Sophie Cloutier, professeure adjointe, Faculté de philosophie, Université Saint-Paul
Sophie Morisset, Enseignante, Collège Lionel-Groulx
Sophie Trahan, professeur de littérature, Cégep de Saint-Jérôme
Sphir Boisclair-Tremblay, simple travailleur et étudiant niveau secondaire aux adultes. Bientôt futur étudiant au cégep et solidaire!
Stéphan Gibeault, professeur de littérature, Collège Lionel-Groulx
Stéphane Thellen, Professeur de sociologie, Cégep du Vieux Montréal
Stéphanie Paquin, écrivaine, Rimouski
Stéphanie Pelletier, étudiante en psychoéducation, Université de Montréal
Stéphanie Racette, enseignante au Collège de Rosemont
Stéphanie Trottier, étudiante en psychoéducation, UdeM
Suzanne Tousignant, Conseillère pédagogique, Collège de Valleyfield
Sylvain Montmarquette, Coordonnateur, Techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin
Sylviane Dion, Enseignante, Département des Techniques de travail social, Cégep Marie-Victorin
Sylvie Jochems, Professeure à l’école de travail social, UQAM
Tania Gutierrez, étudiante, Collège de Rosemont
Thèrese St-Gelais, Professeure, Histoire de l’art, UQAM
Thomas Dommange, Professeur de philosophie au Cegep Edouard Montpetit, Chargé de cours à l’UQAM
Thomas Godefroid, sympathisant
Valérie de Courville Nicol, Professeure département de sociologie et d’anthropologie, Université de Concordia
Véronique Larin, Professeure, Département de français, Collège de Rosemont
Vincent Bibeau, Professeur de philosophie, Collège Ahuntsic.
Vincent Fortier, professeur, Coordonnateur du département de philosophie, Collège de Valleyfield
Virginie Côté, Étudiante au Cégep de Rosemont
Yannick Brosseau, Professeur de graphisme, Collège Marie-Victorin
Yves de Repentigny, Professeur de biologie, Cégep du Vieux Montréal
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Les étudiants ont largement démontré au cours des dernières semaines leur attachement aux valeurs démocratiques, et pour cela, ils méritent le respect de tous.
Malheureusement, le gouvernement ne démontre aucune considération à leur endroit.
Au contraire, il se sert de méthodes policières fascisantes et de pseudo-débats démagogiques pour les faire taire (« t’auras pas de dessert tant que tu n’avoueras pas à papa que t’as fait bobo à la démocratie ! » pathétique… Duplessis, sort de ce corps gouvernemental ! )
Les violences n’apparaissent que quand la rage prend le dessus sur la raison, et le gouvernement, par son mépris envers les étudiants, ne fait qu’alimenter l’impatience de certains. Les plus fortunés ne s’enragent pas, eux. Ils ne lancent pas de sacs de briques sur les voies du métro, ils jettent des sacs et des sacs d’argent dans les paradis fiscaux. « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». On voit quel sac (rempli) le gouvernement a choisi de ne pas voir, et quel sac (déjà criblé de dettes) il a décidé de vider…
Mais la grande majorité des étudiants garde la tête froide et de belles valeurs démocratiques au coeur. Ils ne se laisseront pas faire, et le gouvernement n’aura pas d’autre choix que de finir par les écouter.
C’est ça, la vraie démocratie.
Nous assistons à la fragmentation insidieuse des diverses instances oeuvrant pour une sortie de crise. À qui la faute? Par son refus d’agir de manière responsable, le gouvernement s’appuie maintenant sur le système de justice, en prenant les étudiants (et les professeurs?) en otage, pour sortir de l’impasse dans lequel il s’est buté, incapable qu’il est d’accepter de négocier sans conditions préalables. Le gouvernement, élu démocratiquement, ose utiliser des moyens d’exclusion tels que celui de diviser les associations étudiantes pour régner comment il tente de le faire. Pour sortir de la crise, ce gouvernement compte-t-il sur le chaos social dans lequel, par son obstination, il nous précipite tous?
La violence, ce n’est pas drôle. Faire des blagues sur les manifestants qui se font matraquer dehors, c’est indécent. Rire de violences faites à des personnes à cause d’un conflit qui dégénère en partie à cause de l’intransigeance du gouvernement, c’est une honte. Je dénonce la violence que constitue cette blague de Jean Charest à l’égard de mes collègues étudiants. J’exige qu’il présente des excuses et dénonce la violence des répressions qui ont actuellement lieu contre les manifestants.
Les étudiantEs ont fait preuve de maturité et de générosité et je les appuie pour leur lutte à conserver nos valeurs démocratiques. C’est au gouvernement de faire preuve de sagesse et d’arrêter cette violence dont il est responsable par son inaction.
La violence n’a pas ça place ! Malheureusement, le premier Ministre du Québec ne semble pas comprendre (!?!), que le manque d’ouverture et de communication engendre justement ce phénomène de violence. Je crois que le gouvernement doit démontrer sa bonne foi, négocier avec tous les intervenants (étudiants), et arrêter d’essayer de diviser la population par de la désinformation. Il dit vouloir s’assoir pour négocier, mais il fait preuve d’une inaction désolante ! Cette inaction fait violence ! Svp, Arrêter cette violence ! Négocié.
Le gouvernement tente de mettre toute la casse et les blessés sur le dos des étudiants, alors qu’il est le seul a pouvoir mettre fin a toute cette violence gratuite des forces de l’ordre. Les étudiants sont pacifiques et non armés…les policiers sont armés jusqu’au dent et, on l’a vu encore aujourd’hui, ils se mettent a 4 policiers de 200 lbs sur le dos d’une jeune fille de 120 lbs. M. Charest, le danger au Québec vient de votre gouvernement. J’exige des excuses aux étudiants que vous voulez envoyer au « goulag » et que vous vous dénonciez vous meme pour la violence faites aux étudiants.
Le pouvoir apparaît de plus en plus comme ce roi des contes: il est nu, dévoilant ainsi son potentiel de violence.
Je crois sincèrement que le conflit a assez duré. Le premier ministre se doit d’agir en écoutant ce que les gens des différentes associations ont à proposer.
lu et approuvé
je signe et je partage!
lu et approuvé
je signe et je partage!
Ce gouvernement me donne la nausée, il est irresponsable et dangereux. Il n’a plus aucune crédibilité.
J’appuie, signe et partage!
Nous sommes un peuple pacifique, et les étudiants ont le droit de manifester leur mécontentement envers le gouvernement en place. Une telle répression n’a pas lieu d’être.
Une honte ! « Charest et son gouvernement n’a plus l’autorité morale pour vendre notre futur à ses amis, ni pour négocier quoi que ce soit. Il s’est vendu, et même pas au plus offrant !
En mettant son pouvoir politique au service d’intérêts individuels le gouvernement Charest trahit son propre peuple, sa propre jeunesse. Cette tyrannie moderne, dont le Plan Nord est une des formes les plus achevées, est au coeur même du conflit étudiant. C’est pourquoi leur revendication va bien au-delà des enjeux liés à la hausse des frais de scolarité. C’est pourquoi aussi ils ne doivent pas être seuls dans cette lutte; dont la fin, espérons-le, pourrait signer le début d’un monde où on ne vend plus le Québec à 10 cents l’hectare…
Je signe, j’appuie, mais serons-nous lu et entendu quand même les cris, même les coups laissent le gouvernement de marbre?
Plusieurs l’ont mentionné: ce premier ministre est indigne de son peuple. Ses premiers pas, d’ailleurs, dans le monde politique ont été marqué par le mensonge, la dissimulation et le goût de la corruption.
Nous devons continuer de mener cette lutte contre les dérives antidémocratiques de ce gouvernement et contre la destruction systématique de nos acquis sociaux.
Il est grand temps qu’on se questionne sur ce que veulent dire les mots valise comme « violence ».
Je suis très contente que la CLASSE se prononce en faveur de la désobéissance civile et clarifie qu’elle n’est pas synonyme de violence.
À ceux et celles qui doutent du poids de nos actions, j’ai l’impression qu’elles seraient d’autant plus signifiantes si nous apprenions tous et toutes, ensemble, à faire vivre la désobéissance civile (terreau fertile de créativité, de subversion et de liberté d’expression), afin justement de nous sortir un peu de toute la violence que le gouvernement nous fait subir au quotidien.
Solidairement!